La NASA reporte les alunissages humains à 2026 et les plans d’orbite lunaire à 2025

La NASA reporte les alunissages humains à 2026 et les plans d’orbite lunaire à 2025

L’équipage représenté n’est pas prévu de réaliser une orbite lunaire avant septembre 2025 au plus tôt, et la perspective la plus précoce pour un alunissage humain ne se concrétisera pas avant l’année suivante. Crédit : NASA/Kim Shiflett.

La NASA a officiellement confirmé un report dans le calendrier des alunissages humains et des missions en orbite lunaire, avec aucun atterrissage prévu avant au moins 2026 et aucune orbite prévue avant septembre 2025.

Cette mise à jour intervient le même jour où la mission lunaire non habitée Peregrine Mission One a été abandonnée. L’annonce souligne les défis des vols spatiaux au-delà de l’orbite basse terrestre, mettant en évidence que l’exploration du système solaire doit être menée avec le temps nécessaire.

Mises à jour sur la mission Artemis III et la Lunar Gateway

L’alunissage d’Artemis III, initialement prévu pour 2024, a connu des retards. Malgré ce revers, la mission Artemis IV vers la future station spatiale Lunar Gateway reste officiellement prévue pour 2028. En évoquant la réorganisation du télescope spatial James Webb (JWST) sur plus d’une décennie, la comparaison suggère que la patience est cruciale pour exécuter avec succès des missions spatiales ambitieuses.

Lors d’un briefing, l’administrateur de la NASA, Bill Nelson, a souligné la sécurité comme priorité absolue. Le calendrier ajusté vise Artemis II pour septembre 2025 et Artemis III pour septembre 2026. Nelson a reconnu les défis liés aux développements, opérations et intégrations de première fois et a souligné l’importance de donner suffisamment de temps aux équipes d’Artemis pour résoudre ces problèmes.

Approche positive de la NASA malgré les retards

Malgré la déception, la NASA vise à maintenir une perspective positive, mettant en avant le communiqué officiel sous le titre “La NASA partage les progrès vers les premières missions lunaires Artemis avec équipage”. L’agence reconnaît les raisons valables derrière le retard, en mettant l’accent sur la priorité de la sécurité, notamment après l’abandon récent de la mission Peregrine.

L’engagement de la NASA à revenir sur la Lune d’une manière novatrice souligne la dévotion de l’agence à la sécurité des astronautes. Bill Nelson a souligné l’importance d’apprendre de chaque mission, avec les partenariats commerciaux et internationaux jouant un rôle crucial dans l’expansion de la portée et de la compréhension de l’humanité dans le système solaire.

Approche axée sur la sécurité et leçons de l’histoire

Catherine Koerner de la NASA a souligné l’importance de laisser le matériel guider la prise de décision, en mettant l’accent sur la sécurité de l’équipage et en utilisant chaque vol, à commencer par Artemis II, pour réduire les risques pour les futures missions lunaires. La tentative récente de la Russie d’atterrir au pôle sud lunaire est un exemple de mise en garde, risquant d’échouer en raison d’efforts précipités.

En réfléchissant aux réalisations remarquables du projet Apollo, il devient évident que la réalisation d’objectifs aussi ambitieux nécessite du temps et une planification méticuleuse. Les retards dans le programme Artemis rappellent qu’il faut aborder avec scepticisme les estimations optimistes des délais pour les missions humaines vers Mars, soulignant les complexités et les défis inhérents à l’exploration spatiale.


Lisez l’article original sur IFL Science.

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