Regarder : L’ombre du balancement de la Terre
Une photo quotidienne prise de septembre 2023 à septembre 2024 offre une vue intrigante de la transition de la zone crépusculaire causée par l’inclinaison axiale de 23,5 degrés de la Terre pendant son orbite autour du Soleil.
Sans l’inclinaison axiale de la Terre, nous ne vivrions pas de changements saisonniers, et la durée du jour resterait constante tout au long de l’année. Au lieu de cela, nous avons deux équinoxes par an—un en mars et un en septembre—lorsque le Soleil est positionné directement au-dessus de l’équateur, entraînant des longueurs de jour et de nuit presque égales à travers le monde.
Solstice d’hiver et nuit polaire dans l’hémisphère nord
Dans l’hémisphère nord, le solstice d’hiver se produit trois mois après l’équinoxe de septembre, lorsque le pôle Nord est incliné au maximum loin du Soleil, entraînant la moindre quantité de lumière reçue chaque jour et la plus longue nuit pour ceux qui se trouvent au nord. Pendant cette période, les régions proches du pôle Nord peuvent connaître des semaines où le Soleil ne se lève pas au-dessus de l’horizon, un phénomène connu sous le nom de nuit polaire.
(Note de l’éditeur : Le Tweet ci-dessus indique décembre 2023-septembre 2024, mais il devrait dire septembre 2023-septembre 2024.)
Le solstice d’été en juin pour l’hémisphère nord est exactement l’opposé, car la Terre s’incline vers le Soleil. Dans les zones proches du cercle polaire arctique, comme le nord de l’Alaska ou la Norvège, un phénomène connu sous le nom de soleil de minuit se produit, où le Soleil reste au-dessus de l’horizon et suit une trajectoire elliptique dans le ciel sans se coucher. Plus on se dirige vers le nord, plus le Soleil apparaîtra haut dans ce jour prolongé. Au pôle Nord, le Soleil ne se couche pas pendant six mois, effectuant une boucle continue autour du ciel.
L’oscillation de rotation de la Terre et son impact sur les solstices et les équinoxes
L’axe de rotation de la Terre n’est pas parfaitement stable ; il présente une légère oscillation avec un cycle d’environ 26 000 ans. Cette oscillation entraîne un décalage progressif des dates des solstices et des équinoxes au fil des siècles, avant de revenir à leurs positions d’origine.
Les civilisations anciennes étaient conscientes de la rotation de la Terre autour du Soleil. Stonehenge, dont les constructeurs et la date de construction restent incertains, est parfaitement aligné avec le lever du soleil lors du solstice d’été.
De même, le Grand Sphinx d’Égypte, construit il y a environ 5 000 ans, fait face au soleil levant pendant les équinoxes de printemps (printemps) et d’automne. Dans la culture égyptienne ancienne, la divinité principale était Ra, le dieu soleil, vénéré comme le créateur de toutes choses.
El Castillo, construit il y a près de 2 000 ans par les Mayas dans la péninsule du Yucatán, illustre leurs connaissances avancées en matière de calendrier. Cette pyramide a été conçue de telle sorte que, lors des équinoxes de printemps et d’automne, la lumière du soleil projette des ombres le long de ses escaliers, créant l’illusion de Kukulcán, le « Serpent de Lumière », descendant pour rencontrer la tête sculptée dans la pierre à sa base. Ce niveau de précision est impressionnant, étant donné que les Mayas utilisaient plusieurs calendriers, dont l’un—Haab’—comportait 365 jours, similaire à notre calendrier grégorien moderne.
Observer un time-lapse de la Terre depuis une perspective géostationnaire est fascinant, mais le voir depuis la Station spatiale internationale est tout aussi remarquable.
Lisez l’article original sur : New Atlas
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