Des signes indiquent la présence d’une Nouvelle Planète chaude

Des signes indiquent la présence d’une Nouvelle Planète chaude

Nouvelle Planète chaude
Véga est la cinquième étoile la plus brillante, à l’exclusion du soleil, que l’on peut voir depuis la Terre. (Crédit image : NASA/JPL-Caltech)

Une Nouvelle Planète chaude

Des signes indiquent la présence d’une Nouvelle Planète chaude a été repérée par des astronomes, en orbite autour de Véga, l’une des étoiles les plus brillantes et les plus connues du ciel.

Approximativement de la taille de Neptune, la planète extraterrestre candidate est très proche de Véga. Prenant ainsi 2,5 jours terrestres pour faire une seule orbite autour de son soleil; et nécessite toujours des observations ou des analyses de suivi pour confirmer en tant que planète.

Cette proximité avec Véga se traduit pourtant par une température de surface de la planète d’environ 2 976 degrés Celsius (5 390 degrés Fahrenheit). Selon les calculs des chercheurs, lui conférant le titre de deuxième planète la plus chaude connue si elle existe effectivement. La plus chaude étant KELT- 9b avec une température écrasante de 4 300 degrés Celsius ou 7 800 degrés Fahrenheit.

Des études de suivi de ce système planétaire potentiel sont une possibilité réelle; étant donné la simple distance de 25 années-lumière qui sépare Véga de la Terre et la façon dont elle se situe relativement haut dans le ciel du nord. Tout en essayant de confirmer le monde de la taille de Neptune, les scientifiques recherchent des planètes possibles autour de la célèbre étoile; qui se trouve dans la constellation de la Lyre.

Spencer Hurt, l’auteur principal d’une nouvelle étude annonçant la planète candidate Véga. Déclare que ce système est massif par rapport à notre système solaire.

Hurt, un étudiant en astronomie de premier cycle à l’Université du Colorado à Boulder, a ajouté que d’autres planètes pourraient exister dans ce système. Il ne s’agit que de pouvoir les détecter.

Le mouvement de l’étoile Véga

Après avoir alors observé 10 ans de données collectées par l’observatoire Fred Lawrence Whipple en Arizona, les membres de l’équipe ont repéré une légère oscillation dans le mouvement de l’étoile, suggérant qu’une planète en orbite la tire gravitationnellement.

Pendant de nombreuses années, les astronomes ont recherché des planètes autour de Véga. En 2013, des preuves d’une énorme ceinture d’astéroïdes encerclant l’étoile s’annoncent par des astronomes; et ils ont exprimé l’espoir que la découverte pourrait éventuellement guider la façon de repérer les planètes. Cependant, l’équipe de découverte a ajouté que la confirmation des planètes pourrait devoir attendre jusqu’en octobre; après le lancement du puissant télescope spatial James Webb de la NASA le même mois.

La luminosité de Véga est immense, permettant aux télescopes professionnels de voir l’étoile dans le ciel même lorsqu’il fait jour. Ce là favorise des observations flexibles. Selon Hurt, pour confirmer l’existence de la planète candidate, lui et ses collègues espèrent en trouver des émissions lumineuses directes dans de futures études.

Les planètes végétaliennes et les extraterrestres

Dans la science-fiction, les planètes végétaliennes puis les extraterrestres ont été un incontournable au fil des ans; allant de la série “Foundation” d’Isaac Asimov en 1951 à l’épisode “The Cage” de “Star Trek : The Original Series” (créé en 1965 et diffusé pour la première fois en 1988). Aux films ou émissions de télévision tels que 19 « Spaceballs » (1987), « Contact » (1997) et « Babylon 5 » (1993-98), entre autres. La proximité de Véga avec la Terre s’implique largement dans son attrait pour la science et la science-fiction. Étant donné que notre galaxie de la Voie lactée mesure à elle seule environ 100 000 années-lumière de diamètre; vingt-cinq années-lumière peuvent être considérées comme petites en termes cosmiques. L’étoile peut être repérée à l’œil nu et pendant les mois d’été de l’hémisphère nord, dans le cadre de l’astérisme du Triangle d’été, elle monte haut dans le ciel.


Nouvelle étude publiée le 2 mars dans The Astrophysical Journal.

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