Climat : un tout nouveau bilan catastrophique est attendu

Climat : un tout nouveau bilan catastrophique est attendu

Climat
Un gars sur le glacier du Rhône en Suisse en partie recouvert de mousse protectrice pour l’empêcher de fondre sous l’effet du réchauffement climatique près de Gletsch, le 27 octobre 2021. © AFP/ Fabrice Coffrini

Les experts de l’environnement de l’ONU (GIEC) brosseront certainement une image probablement cataclysmique de l’influence sur l’humanité de l’accélération de l’ajustement environnemental; indépendamment des appels répétés à réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre.

Après 2 semaines d’arrangements en ligne et également à huis clos qui ont duré plus d’une journée, le GIEC présente à 11 h 00 GMT le “récapitulatif pour les décideurs” trié ligne par ligne, mot par mot par les 195 États participants. Une sorte d’absorption politiquement sensible des innombrables pages Web du rapport clinique préparé par 270 chercheurs de 67 pays.

Le Climat et la guerre

Et même si les dangers de ce magazine sont compensés par l’intrusion russe en Ukraine, “le reportage devrait dépasser la seule question de faire la une des médias”. A souligné auprès de l’AFP Stephen Cornelius, le téléspectateur des arrangements pour l’ONG WWF. “Il sous-tendra les plans mondiaux et nationaux pour les 6 ou 7 prochaines années”, jusqu’au prochain cycle d’évaluation du GIEC. A-t-il ajouté.

“Ses conclusions seront certainement d’une importance primordiale pour les décideurs du monde entier”, a également exhorté le chef de l’Etat du Giec Hoesung Lee lors d’une courte séance publique de lancement de la session mi-février. “Les exigences n’ont jamais été meilleures, car les enjeux n’ont jamais été aussi élevés.”

“L’avenir, c’est maintenant”, insiste Alexandre Magnan, l’un des rédacteurs du rapport.

Le changement climatique

Ainsi, alors que le monde a effectivement gagné en moyenne environ +1,1 °C depuis l’ère préindustrielle; le monde voit déjà de ses propres yeux sur presque tous les continents les catastrophes à l’œuvre. Comme en 2014 avec les incendies qui ravagent l’Ouest américain, la Grèce ou la Turquie, les inondations submergeant des régions d’Allemagne ou de Chine. Ou encore un thermomètre qui ressemble à 50 °C au Canada.

De plus, ces événements climatiques graves deviendront de plus en plus fréquents à mesure que le chauffage progresse.

Dans la première partie de leur bilan rendu public en août dernier, les experts du GIEC estimaient que le mercure atteindrait vers 2030 – 10 ans plus tôt que prévu. Le seuil de +1,5 °C, l’objectif le plus ambitieux de l’arrangement de Paris.

Il doit décrire l’ici et maintenant. Ainsi que les répercussions futures sur tous les continents et aussi dans tous leurs aspects :

  • Santé;
  • Protection alimentaire;
  • Pénurie d’eau;
  • Variation des populations;
  • Dévastation des communautés…

L’adaptation climatique

– “S’adapter, demande importante”. Mais aussi pour évaluer l’état de notre préparation à ces impacts dévastateurs; en évaluant les mesures d’adaptation aux influences, des systèmes d’alerte précoce à l’assainissement des communautés. Tout en conseillant versus “mal-adaptation”, c’est-à-dire énoncer des étapes qui auraient des impacts désavantageux.

« S’adapter est une exigence vitale. Et aussi ce qui est vraiment important, c’est de faire une adaptation extrêmement enthousiaste », plaide Alexandre Magnan. Néanmoins, il y aura toujours des dangers “inévitables”. Ajoute-t-il. Même si le globe parvient à remplir les objectifs de l’Arrangement de Paris de limiter le réchauffement international à bien en dessous de +2 ° C si possible +1,5 ° C.

Mais si chaque dixième de degré de réchauffement compte; ces dangers récurrents seront d’autant plus faibles que l’augmentation des niveaux de température sera certainement limitée. C’est pourquoi “adaptation et diminution des rejets doivent aller de pair. Elles doivent conjuguer pressions versus ajustement environnemental, pour un avenir durable”; plaidait tout récemment Hans-Otto Pörtner, coprésident de l’équipe du GIEC. Ils ont préparé ce rapport.

Confronté à la litanie des catastrophes et aussi à la nécessité de minimiser les gaz d’échappement de pratiquement 50% d’ici à 2030 pour ne pas dépasser +1,5 °C; le globe a assuré lors du séminaire de l’ONU sur l’environnement COP26 à Glasgow en novembre d’accélérer également la lutte contre le réchauffement climatique; pour financer encore plus d’étapes d’ajustement.

Pas assez pour les ONG ou l’ONU. Alors, les États sont appelés à intensifier davantage leurs passions d’ici à la COP27 en Égypte en novembre prochain.


Lire l’article d’origine www.levif.be

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