La Modélisation Recommande Que La Deuxième Rupture De l’Iceberg A68 Soit Due Aux Forces De Cisaillement Des Courants Océaniques

La Modélisation Recommande Que La Deuxième Rupture De l’Iceberg A68 Soit Due Aux Forces De Cisaillement Des Courants Océaniques

Imagerie Sentinel-1 de l’iceberg A68a. (A) 19 décembre (image partielle). (B) 21 décembre. (C) 22 décembre. La séparation complète du doigt vêlé est apparente le 22 décembre (C) mais a été précédée d’un nouveau rifting le 21 décembre (B) qui était auparavant absent le 19 décembre (A). Crédit : Science Advances (2022).

Un groupe de scientifiques du Princeton College, en collaboration avec un collègue du City College de New York, a découvert des preuves suggérant que la raison pour laquelle une grande partie de l’iceberg A68 s’est brisée en 2020, était qu’il a rencontré des forces de cisaillement à cause des différences dans les courants océaniques. Dans leur article publié dans la revue Science Breakthroughs, l’équipe décrit leurs recherches sur les images satellites de l’iceberg et le design qu’ils ont construit pour examiner leur concept sur la raison pour laquelle il s’est désintégré.

En 2017, l’iceberg A68 est né lorsqu’il s’est détaché de la grille à glace Larsen C. D’une superficie d’environ 5 890 kilomètres carrés, et il figurait parmi les icebergs les plus énormes jamais observés. 3 ans plus tard, des parties de l’iceberg se sont échappées lorsque sa surface inférieure a heurté le fond de l’océan. Puis, quelques mois plus tard, un doigt représentant près de la moitié de sa taille s’est détaché pour des facteurs inconnus. Dans cet effort actuel, les scientifiques ont cherché à découvrir le facteur de la deuxième rupture.

Le projet impliquait de rechercher des photos satellites de l’iceberg et des informations provenant de diverses autres ressources qui montraient ce qui se passait dans la mer du Sud à l’époque. Les chercheurs ont découvert ce qui ressemblait à un incident de cisaillement. L’iceberg est passé d’un courant lent à un courant transversal plus rapide.

Les forces de cisaillement résultantes ont appliqué une pression sur la partie doigt de l’iceberg, le brisant. Pour tester leur théorie, les chercheurs ont utilisé une version appelée Caractéristiques cinématiques des icebergs pour simuler les problèmes en mer au moment de la 2e échappée. Il a révélé que de telles forces de cisaillement auraient sans aucun doute pu entraîner la rupture du doigt.

Les scientifiques se souviennent qu’il est nécessaire d’en decouvir plus sur ce qui arrive aux icebergs lorsqu’ils voyagent vers le sud, car à mesure que le monde se réchauffe, encore plus d’entre eux seront lancés et mis à la dérive. Et parce que plusieurs d’entre eux sont si énormes, d’énormes quantités d’eau douce vont être rejetées dans la mer lors de leur fonte.

L’eau de fonte, saisissent que, peut avoir un impact sur la circulation océanique et également stratifier les colonnes d’eau. Il peut également avoir un effet significatif sur le phytoplankton, car lors de la fonte des glaces, de grandes quantités de fer sont rejetées dans la mer.


Lire l’article original sur PHYS.

Plus d’informations : Alex Huth et al, Les courants océaniques brisent un iceberg tabulaire, Science Advances (2022). DOI : 10.1126/sciadv.abq6974

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