Comment Un Scientifique A Pesé Des Trous Noirs Indétectables À L’œil Nu
Un chercheur postdoctoral du département des Sciences astrophysiques et planétaires de l’université du Colorado à Boulder, Joseph Simon, a utilisé des simulations informatiques pour prédire la masse des plus grands trous noirs supermassifs existant dans l’univers.
Dans une déclaration à la presse, M. Simon a souligné la masse considérable du trou noir situé au centre de notre galaxie, qui est des millions de fois supérieure à celle du soleil. Toutefois, les scientifiques pensent qu’il existe d’autres trous noirs dont la masse pourrait atteindre des milliards de fois celle du soleil. La question de savoir quelle pourrait être la masse des trous noirs les plus massifs est donc intrigante.
Le poids des trous noirs les plus lourds
Le travail de Simon s’inscrit dans le cadre d’un nombre croissant de recherches scientifiques indiquant que les trous noirs étaient nettement plus gros il y a des milliards d’années que ce que l’on supposait auparavant. Les conclusions du scientifique sont consignées dans une étude publiée dans The Astrophysical Journal Letters.
Simon a déclaré qu’il existe des preuves émergentes provenant de diverses sources indiquant la nécessité de la présence d’entités remarquablement massives dans l’univers dès les premiers stades de son évolution.
Pour effectuer ses calculs, M. Simon a recueilli de nombreuses données sur des centaines de milliers de galaxies, y compris celles dont l’âge s’étend sur des milliards d’années. À l’aide de ces données, le chercheur a estimé les masses approximatives des trous noirs résidant dans les plus grandes galaxies de l’univers.
En plus de déterminer les masses des trous noirs, les calculs de Simon ont été utilisés pour simuler le fond d’ondes gravitationnelles potentiel généré par ces galaxies. Le bruit de fond des ondes de gravitation fait référence au flux continu d’ondes de gravitation qui se propagent dans le cosmos. Ces vagues, caractérisées comme des ondulations dans le tissu de l’espace-temps, sont principalement produites lors de la fusion des trous noirs.
Révélation de l’échelle énigmatique des anciennes galaxies
Une révélation surprenante : les calculs de M. Simon indiquent que les galaxies présentes dans l’univers il y a des milliards d’années étaient beaucoup plus grandes que ce que l’on supposait auparavant. Cette constatation remet en question l’hypothèse selon laquelle seuls des systèmes relativement massifs seraient observés dans l’univers proche. Monsieur Simon a fait remarquer que la croissance des trous noirs nécessite du temps, d’où leur présence à des époques antérieures.
Le chercheur, motivé par le désir de plonger plus profondément dans le passé, cherche maintenant à explorer des périodes encore plus lointaines. La détermination de la masse des trous noirs est d’une importance capitale pour répondre aux questions fondamentales sur les ondes gravitationnelles, ainsi que sur la croissance des galaxies et l’évolution de notre univers.
Pour comprendre l’arrière-plan des ondes gravitationnelles, les scientifiques doivent connaître avec exactitude la taille maximale que les trous noirs supermassifs peuvent atteindre dans l’univers. Comme Simon l’a expliqué, les trous noirs plus grands génèrent des ondes gravitationnelles plus importantes, un peu comme des grandes cymbales produisant des sons plus forts.
Lisez l’article original sur l’ingénierie intéressante.
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