Décarbonisation du transport maritime

Décarbonisation du transport maritime

Crédit : Unsplash.

Décarbonisation du transport maritime : soutien à l’hydrogène et aux biocarburants. Une étude récente menée par l’Université de Southampton a examiné les attitudes du public envers les carburants alternatifs pour la décarbonisation du transport maritime mondial. Les résultats ont révélé que le grand public soutient l’utilisation de l’hydrogène et des biocarburants dans cette industrie.

L’énergie nucléaire a été considérée comme une alternative préférable au fioul lourd, mais le public la perçoit comme risquée. Le gaz naturel liquéfié (GNL) a été perçu comme une étape de transition positive, tandis que l’ammoniac a suscité de fortes réactions négatives du public britannique.

Le transport maritime mondial est responsable d’une part importante du commerce mondial et contribue à environ 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En 2021, les leaders de l’industrie se sont engagés à atteindre zéro émission nette d’ici 2050. L’étude a souligné l’importance de prendre en compte les opinions du public lors de la planification de la transition vers des carburants qui peuvent réduire considérablement les émissions dans le secteur maritime.

Hydrogène : un carburant de remplacement prometteur et perçu favorablement La recherche a impliqué des entretiens approfondis et une enquête auprès de près d’un millier de résidents britanniques. Le biocarburant et l’hydrogène étaient les alternatives les plus préférées, le biocarburant étant considéré comme peu risqué et l’hydrogène étant perçu comme ayant des effets négatifs minimes. Le GNL a reçu un soutien modéré, principalement en raison de sa disponibilité actuelle.

L’énergie nucléaire a été considérée plus positivement que le fioul lourd, mais elle a tout de même eu une perception globale négative en raison des préoccupations concernant les risques. Le potentiel d’une catastrophe nucléaire a été perçu comme étant bien plus grave qu’une marée noire. En revanche, l’ammoniac, bien qu’il soit considéré comme un carburant sans carbone équilibré selon certaines évaluations, a rencontré une forte opposition du public. Il a été perçu comme non éprouvé, risqué, dangereux et toxique.

Fait intéressant, les résidents des villes portuaires étaient légèrement plus favorables aux carburants alternatifs pour le transport maritime dans l’ensemble. L’étude a souligné la nécessité de prendre en compte les préoccupations du public aux côtés des évaluations technologiques et économiques, car l’opinion publique peut évoluer et varier avec le temps.

L’article de recherche, intitulé “Public response to decarbonisation through alternative shipping fuels,” a été publié dans le journal Environment, Development and Sustainability et est disponible en ligne.


Lire l’article original sur sciencedaily.

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