Reins porc transplants humains réussis
Des chercheurs ont prouvé que les receveurs humains de reins de porc génétiquement modifiés présentent une fonction viable pendant au moins sept jours après la transplantation, sans montrer d’indications de rejet. Cette étude révolutionnaire a le potentiel d’atténuer les pénuries d’organes, les listes d’attente et la perte de vies conséquente.
Lorsque les maladies ont progressé de manière significative, la transplantation d’organes est souvent le seul recours. Cependant, trouver un nombre suffisant de donneurs compatibles reste un obstacle.
“Xénogreffe”
L’approche connue sous le nom de “xénogreffe” vise à élargir le pool de donneurs au-delà des humains, en se concentrant sur les porcs car ils offrent des organes de taille comparable. Pour atténuer le risque de rejet, ces organes subissent une modification génétique pour désactiver certains gènes de porc tout en incorporant certains gènes humains.
Les réalisations récentes dans ce domaine ont été remarquables. L’année dernière a marqué une étape importante lorsque la première greffe de cœur de porc à humain a eu lieu chez un patient vivant, prolongeant sa vie de deux mois supplémentaires avant de succomber à une insuffisance cardiaque. D’autres groupes de recherche ont introduit des reins et des cœurs de porc chez des individus déclarés en état de mort cérébrale, observant une fonction organique sans signes de rejet pendant une période d’essai de trois jours, pendant laquelle les patients étaient maintenus en vie grâce à un support vital. Ces individus s’étaient volontairement portés volontaires pour ces procédures expérimentales.”
Une étude récente menée par des scientifiques de l’Université de l’Alabama a étendu l’essai à une semaine complète
Le receveur était un homme dans la cinquantaine souffrant d’antécédents de maladie rénale chronique, ayant épuisé toutes les options disponibles et ayant été déclaré en état de mort cérébrale. On lui a fourni des reins de porc ayant subi un processus de modification génétique complexe impliquant dix changements. Parmi ceux-ci, quatre gènes de porc responsables du rejet ont été désactivés, tandis que six gènes humains pour prévenir la coagulation ont été introduits.
Pendant une semaine, les biomarqueurs ont indiqué une fonctionnalité positive des reins transplantés. Ils ont généré efficacement de l’urine et ont présenté une élimination améliorée de la créatinine du sang, un indicateur clé de la performance rénale. De plus, il n’y avait aucune preuve observée de formation de petits caillots sanguins à l’intérieur des reins.
Vers une Mise en Œuvre Clinique
Malgré les progrès significatifs réalisés, il reste un travail substantiel à accomplir avant que cette procédure ne devienne une pratique courante dans les cliniques. Néanmoins, ce développement marque une avancée cruciale vers l’atténuation potentielle des listes d’attente et la prévention des décès prématurés parmi ceux qui y sont inscrits.
“Traditionnellement, la xénotransplantation a été confrontée à d’importants défis en raison du rejet immédiat après la chirurgie, malgré l’utilisation de médicaments immunosuppresseurs conçus pour gérer ce processus”, a noté le Dr Roger Lord, maître de conférences en sciences médicales à l’Université catholique australienne, qui n’a pas participé à l’étude.
“Cette étude de cas présente des preuves préliminaires prometteuses que ces reins génétiquement modifiés peuvent fonctionner normalement après la xénotransplantation, offrant de l’espoir aux personnes en attente de greffe de rein.”
Lisez l’article original sur : New Atlas
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