Les Confessions de Saint Augustin

Les Confessions de Saint Augustin

O ensinamento de Agostinho ao homem contemporâneo - Vatican News

Bio de Saint-Augustin

Né et également élevé à Thagaste, dans l’est de l’Algérie (alors partie de l’Empire romain), Augustin explique le cadre de ses années d’enfance comme un monde trempé dans le mal. Il dépeint le collège comme un lieu de découverte suspect, orienté vers des poursuites matérielles plutôt que vers la poursuite de Dieu. Élève à Thagaste, puis à Carthage, Augustin mène une vie libertine, se livre à des aventures sexuelles et vit selon les principes des points de vue erronés (manichéisme significatif). Néanmoins, cette période est considérée comme un enseignement, comme une leçon, expliquant comment la vie terrestre conduit à la perdition de l’Âme.

En même temps, le jeune Augustin découvre le néoplatonisme, qui aura sans aucun doute une profonde influence sur lui – les Admissions sont peut-être l’une des expressions les plus magistrales du syncrétisme intellectuel entre les suggestions néoplatoniciennes de la théologie catholique.

À Milan, Augustin se transformera définitivement au catholicisme, vivant simplement aussi bien que dans l’abstinence sexuelle.

Les Confessions feront marche arrière sur son parcours autobiographique, motif unificateur de la rédemption : Augustin voit son chemin vers Dieu comme un exemple pour toute l’humanité, qui a besoin de compter sur Dieu. Le terme « aveu » renvoie donc à la fois à la culpabilité et à un acte de louange.

Évaluation de l’œuvre Les Confessions

Le néoplatonisme a ses origines dans le platonisme. Parmi les colonnes du platonisme se trouve son idée de la présence d’un dualisme ontologique : les types notables et substantiels du monde naturel sont basés sur des conceptions intangibles, appelées formes ou idées. En termes simples, l’authentique est structuré en 2 ordres : le raisonnable et l’appréhensible. Les formes sensibles sont à court terme, instables et incomplètes, tandis que les types optimaux sont éternels, parfaits et immuables. Le platonisme crée donc une structure de pouvoir entre ces deux ordres :

  • L’infini transcende la temporalité.
  • L’unité est plus importante que le département.
  • L’intangible est supérieur au matériel.

Dans le platonisme, le monde physique à court terme vécu par l’humanité n’est qu’un modèle imparfait d’un monde idéal et infini qui ne peut être perçu que par l’intellect et non par les détecteurs.

Le théoricien néoplatonicien Plotin et son disciple Porphyre ont produit à partir du concept de Platon une cosmologie à part entière. Dans les Ennéades, Plotin a recommandé un être divin suprême avec trois éléments. Le « Un » est un être transcendant, inexprimable. Il est un pouvoir magnifique, la ressource de tout ce qui existe. Il est vaste et autonome. Sa puissance produit l’Esprit. En contemplant l’Un, la Connaissance engendre des concepts. L’unité de l’un, par conséquent, déborde dans la division et aussi dans la variété. Ces formes sont traduites directement dans le monde physique par la tâche innovante du Cœur du Monde.

Dans le monde immatériel, la partie supérieure de l’Âme considère la Connaissance, tandis que dans le monde des produits, la partie inférieure de l’Esprit régit les espèces physiques. Selon Plotin, le Cœur, descendant de l’immatériel jusque dans le globe matériel, ne parvient pas à se souvenir d’une partie de sa magnifique nature. Tous les cœurs humains spécifiques, pour cette raison, retourneront dans le monde incroyable.

Selon Augustin, toutes les idées catholiques se situent dans le néoplatonisme, autre que la présence et la reconnaissance du Christ.


Initialement publié sur La Philosophie. Lire l’article d’origine.

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