Le grand collisionneur d’hadrons a redémarré

Le grand collisionneur d’hadrons a redémarré

Au cours des dernières années, les chercheurs ont travaillé à la mise à niveau du Large Hadron Collider (photo). Les scientifiques ont envoyé des protons à travers l’accélérateur amélioré le 22 avril. Crédit : MAXIMILIEN BRICE/CERN

Après une pause de trois ans, les protons ont été recommencés à circulaire dans l’accélérateur de particules

Après un répit de plus de trois ans, le Large Hadron Collider est de retour.

Les scientifiques ont éteint l’accélérateur de particules en 2018 pour permettre des mises à niveau (SN : 12/3/18). Le 22 avril, les protons ont de nouveau caréné autour de l’anneau de 27 kilomètres de long du Large Hadron Collider, ou LHC, situé au laboratoire de physique des particules CERN à Genève.

Le LHC sort progressivement de son hibernation. Les chercheurs ont allumé les faisceaux de protons de l’accélérateur à une énergie relativement faible. Cependant, ils s’intensifieront pour lancer des protons les uns avec les autres à une énergie record prévue de 13,6 milliards d’électronvolts. Auparavant, les collisions au LHC atteignaient 13 000 milliards d’électrons-volts. Les faisceaux commencent faiblement, avec peu de protons, mais se développent à une intensité plus élevée. De plus, l’accélérateur amélioré drainera les collisions de protons plus rapidement que lors des exécutions précédentes lorsqu’il sera entièrement à la vitesse voulue. Les expériences au LHC commenceront à collecter des données cet été.

Les physiciens utiliseront ces données pour mieux caractériser le boson d’Higgs, la particule découverte au LHC en 2012 qui montre la source de masse des particules élémentaires (SN : 7/4/12). De plus, les scientifiques seront attentifs aux nouvelles particules ou à toute autre ont choisi ce qui diffère du modèle standard, de la théorie des particules de renom et de leurs interactions. Les scientifiques procèdent à la recherche de la matière noire, une substance mystérieuse qui peut se révéler tant par ses effets gravitationnels sur le cosmos (SN : 25/10/16).

Après de nombreuses années d’exploitation, le LHC fermera une fois de plus pour préparer le LHC à haute luminosité (SN : 15/06/18), qui augmentera encore le taux de collisions de protons et permettra une recherche beaucoup plus approfondie des constituants questions fondamentales.


Lire l’article original sur Science News.

Connexes “Fusion nucléaire : à quel point devrions-nous être ravis ?

Partager cette publication