Le Homard Excessivement Pêcher Grossit Dans Les Zones Protégées
Un groupe de chercheurs du College of Agder’s, Centre d’Étude Côtière, fonctionnant avec un associé à l’Institut de Recherche Marine, à la fois en Norvège, a découvert que lorsque des lieux sécurisés pour les homards sont développés dans les parties surexploitées de l’océan, les homards ont la tendance de grossir. Dans leur article publié dans Proceedings of the Royal Society B, l’équipe décrit son étude des homards à l’intérieur et à l’extérieur des zones sécurisées au large des côtes norvégiennes.
Des recherches antérieures ont révélé que la chasse et la pêche ont tendance à être sélectives en fonction de la taille, ce qui favorise par conséquent une croissance corporelle lente. Et cela a entraîné une réduction de la taille du corps et une espérance de vie plus courte.
Des enquêtes antérieures ont également montré que la surpêche peut réduire les populations de types pêchés, entraînant des rendements plus faibles. Pour cette raison, les autorités d’administration de la faune du monde entier ont construit des refuges où la chasse et/ou la pêche à la ligne ne sont pas autorisées, ce qui a permis aux populations de rebondir.
La découverte de la taille des homards
Dans cette récente étape, les scientifiques se sont interrogés sur les modifications des dimensions corporelles des homards européens vivant au large des côtes norvégiennes. Pour grossir, le homard doit muer, se débarrassant de sa carapace dure, ce qui le rend vulnérable aux tueurs.
Une étude antérieure a montré que dans les endroits surexploités, les homards sautent souvent la procédure de mue en tant que mécanisme de défense, ce qui conduit à réduire la taille corporelle des populations. Pour déterminer si cette procédure est inversée dans les zones marines protégées, les chercheurs ont capturé plusieurs spécimens à l’intérieur et à l’extérieur des zones sécurisées, les ont mesurés, puis ont comparé les dimensions entre les zones.
Les enquêteurs ont découvert que les homards des zones sécurisées reprenaient leur */mue et grossissaient. Ils ont également découvert que la population a également augmenté d’un seul coup – les prix des prises dans les lieux sauvegardés étaient 142 % plus élevés que dans les zones non protégées.
Les enquêteurs recommandent non seulement que les emplacements protégés permettent aux homards de reprendre des taux de croissance typiques ; néanmoins, les retombées entre les zones sécurisées et non protégées connaissent également un certain niveau d’amélioration.
Lire l’article original sur PHYS.
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