Les réservoirs américains présentent un risque d’évaporation plus élevé en conséquence du changement climatique
L’Ouest américain est caractérisé par des dégâts visibles causés par la méga-sécheresse qui persiste depuis plus de vingt ans. On observe les canyons de l’Arizona qui ont été submergés par les eaux, maintenant accessibles aux touristes pour des promenades.
Les champs californiens, autrefois remplis de cultures gourmandes en eau comme la luzerne, sont aujourd’hui stériles. En plus, les villes fantômes qui ont été inondées pour créer des réservoirs refont surface.
Le dérèglement climatique augmente le taux d’évaporation des réservoirs à travers les États-Unis. L’effet est le plus important dans le sud-ouest, où le niveau des réservoirs a déjà atteint un plancher record en conséquence d’une méga-sécheresse et de décennies de surexploitation.
Un rapport récent publié dans Nature Climate Change révèle que la sécheresse actuelle dans le sud-ouest des États-Unis est la plus grave des 22 dernières années, comparée aux 1 200 dernières années.
Le seize août, le gouvernement fédéral a déclaré une nouvelle série de coupures d’eau pour le Nevada et l’Arizona en raison des conditions de sécheresse sévères. À cette époque, 86 % de la région occidentale était considérée comme “anormalement sèche” et la moitié était confrontée à des conditions de sécheresse allant de sévères à exceptionnelles (comme le montre la carte). Si certaines zones de la région sont connues pour être sèches et rudes, le changement climatique induit par l’homme a intensifié la gravité de ces périodes de sécheresse.
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