Éthanol Révolution Nanocapteurs

Éthanol Révolution Nanocapteurs

Éthanol Révolution Nanocapteurs

Éthanol Révolution Nanocapteurs. Les ingénieurs de l’Université Macquarie ont introduit une méthode novatrice pour réduire considérablement l’empreinte carbone, les coûts et le temps associés à la fabrication de nanocapteurs. Cette avancée améliore l’efficacité et l’adaptabilité dans l’industrie mondiale des nanocapteurs, évaluée à des milliards de dollars.

La percée de l’équipe consiste à utiliser une simple goutte d’éthanol pour traiter les capteurs individuels, en abandonnant le processus traditionnel de chauffage à haute température. Leur étude récente, intitulée “Détection UV améliorée par le biais de micrograppes auto-assemblées capillaires”, a été publiée dans le Journal of Advanced Functional Materials.

Les nanocapteurs, composés de milliards de nanoparticules sur une surface compacte, rencontrent souvent des problèmes de fonctionnalité lors de leur fabrication initiale. Le professeur associé Noushin Nasiri, responsable du Laboratoire de nanotechnologie de l’Université Macquarie, a expliqué que les nanoparticules forment des liaisons faibles, créant des espaces qui entravent la transmission du signal électrique, nuisant ainsi aux performances du capteur.

Éthanol Révolution Nanocapteurs : capteurs de lumière ultraviolette

L’équipe du professeur associé Nasiri a fait cette découverte en améliorant les capteurs de lumière ultraviolette, essentiels pour la technologie Sunwatch qui a propulsé Nasiri en tant que finaliste du prix Eureka 2023.

Les nanocapteurs possèdent un rapport surface-volume étendu avec de multiples couches de nanoparticules, augmentant la sensibilité aux substances ciblées. Cependant, leur efficacité nécessite généralement un processus de chauffage de 12 heures, gourmand en énergie, pour fusionner les couches, établir des canaux de conduction électronique et activer le capteur.

La plupart des capteurs à base de polymères sont détruits par les fours, et les nanocapteurs avec de petites électrodes risquent de fondre à cause de la chaleur, limitant les matériaux utilisables, selon le professeur associé Nasiri. Cependant, l’équipe de Macquarie a trouvé une technique qui évite ce problème de chaleur, permettant la fabrication de nanocapteurs à partir d’une gamme plus large de matériaux.

Éthanol Révolution Nanocapteurs : une goutte d’éthanol

Une goutte d’éthanol élimine les espaces entre les particules pendant que les atomes en surface se déplacent, clarifie le professeur associé Nasiri. L’éthanol améliore notablement l’efficacité et la réactivité du capteur au-delà de l’impact d’un processus de chauffage de 12 heures.

La percée est survenue lorsque l’étudiant diplômé Jayden (Xiaohu) Chen a accidentellement éclaboussé de l’éthanol sur un capteur en nettoyant l’équipement. Étonnamment, l’accident a conduit à une amélioration des performances du capteur, contredisant l’hypothèse de la destruction du dispositif.

Un accident a déclenché l’idée, mais le succès reposait sur une mesure précise de l’éthanol grâce à des expérimentations méticuleuses, a expliqué le professeur associé Nasiri.

Volumes d’éthanol

L’équipe a testé rigoureusement différents volumes d’éthanol après la découverte initiale de Jayden, à la manière du conte de Boucles d’Or. Trois microlitres se sont révélés inefficaces, 10 microlitres ont endommagé la couche de détection, tandis que cinq microlitres se sont avérés optimaux.

L’équipe détient des brevets en attente pour cette percée, avec un impact potentiel significatif dans le domaine des nanocapteurs. La méthode active rapidement les capteurs de lumière ultraviolette et les détecteurs de substances en moins d’une minute en utilisant de l’éthanol précis.

Des entreprises mondiales manifestent de l’intérêt; en collaboration avec le professeur associé Nasiri pour la mise en œuvre.


Lire l’article original sur sciencedaily.

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