Nids-de-poule : Un Danger Routier Persistant

Nids-de-poule : Un Danger Routier Persistant

Crédit: Unsplash

Les nids-de-poule continuent de sévir sur les routes, représentant un danger pour les conducteurs et entraînant des coûts substantiels de réparation de véhicules. S’attaquer à ces crevasses est onéreux, les coûts des réparations s’accumulant. La question demeure : Pourquoi les nids-de-poule persistent-ils, et y a-t-il une solution à l’horizon ?

L’Origine des Nids-de-Poule

Les nids-de-poule ont souvent pour origine de minuscules fissures invisibles à la surface de la route. Les conditions météorologiques difficiles, une mauvaise drainage et un trafic intense peuvent tous contribuer à la dégradation des chaussées. En 2017, au Royaume-Uni, plus de 2 millions de réparations de nids-de-poule ont été effectuées, pour un coût total de 120 millions de livres.

Prédire l’apparition de ces fissures microscopiques présente actuellement un défi. Cependant, à l’avenir, des techniques de mesure précises pourraient permettre de prévoir quand et où les nids-de-poule apparaîtront. Des véhicules autonomes équipés de machines pourraient réparer préventivement les dommages routiers, limitant la formation de nids-de-poule.

Routes Autoréparatrices

Des efforts sont en cours pour développer des matériaux routiers innovants, y compris de l’asphalte “autoréparant”, un domaine de recherche exploré au Centre d’Ingénierie des Transports de Nottingham. De tels matériaux pourraient réduire la fréquence des réparations, idéalement en transformant les nids-de-poule en un lointain souvenir.

Les routes en asphalte sont constituées d’agrégats minéraux pour la stabilité structurelle et de bitume, un agent de liaison visqueux. Lorsque des fissures se forment, le bitume s’écoule pour les combler. Cependant, la viscosité lente du bitume à des températures normales signifie que les essais peuvent prendre des semaines pour guérir, et ils peuvent dépasser le processus de réparation, entraînant la formation de nids-de-poule.

Pour accélérer la réparation des routes, les chercheurs explorent l’utilisation de petites capsules contenant des régénérateurs d’asphalte, comme de l’huile de tournesol ou de la térébenthine, qui est un sous-produit de la production de papier. Ces capsules se rompent lorsque les routes se fissurent, libérant de l’huile qui ramollit l’asphalte, facilitant une liaison plus rapide et la prévention des fissures. Cette approche vise à retarder l’apparition des nids-de-poule d’au moins cinq ans, réduisant les besoins en entretien et les perturbations liées à la circulation.

Réchauffer les Solutions Selon l’Association des gouvernements locaux, les dépenses de réparation des routes en Angleterre et au Pays de Galles pourraient bientôt atteindre 14 milliards de livres sterling, dépassant de loin les budgets des conseils locaux. Une autre solution potentielle permettant de réaliser des économies étudiée à l’Université de Brunel consiste à utiliser la chaleur infrarouge pour des réparations plus durables et économiques.

Le développement des nids-de-poule est grandement accéléré par les intempéries et les cycles de gel et de dégel, ce qui conduit à des défaillances prématurées des réparations. Les méthodes traditionnelles de réparation des nids-de-poule consistent à injecter de l’asphalte bouillant, mais si la route est froide, la température du matériau de réparation chute significativement, entraînant des liaisons plus faibles avec la surface environnante.

Le groupe de recherche en génie des chaussées et des sols de l’Université de Brunel a mis au point le Système de Réparation de Nids-de-Poule Contrôlée (CPRS) pour améliorer les performances de réparation de fissures en asphalte. Cette méthode innovante utilise un équipement de chauffage infrarouge portable pour préchauffer la surface de la route et la zone en dessous avant d’effectuer les réparations.

Le CPRS offre un contrôle précis de la température, permettant ainsi des liaisons plus solides avec les matériaux de remplacement. Il est conçu pour être facilement transporté sur les sites de réparation et peut être utilisé dans une seule voie, réduisant au minimum les fermetures de route. L’objectif est d’obtenir des réparations plus durables, d’améliorer la qualité des routes, de réduire les dépenses d’entretien et d’améliorer la sécurité.

Des recherches en cours suggèrent que le CPRS pourrait prolonger la durée de vie des réparations de fissures en asphalte à cinq ans, une amélioration substantielle par rapport à la moyenne actuelle de deux ans. Une mise en œuvre à l’échelle nationale pourrait réduire les coûts de 25 % à 50 %, ce qui se traduirait par un réseau de routes de meilleure qualité, des dépenses d’entretien et de compensation réduites, ainsi que moins d’accidents.

Le Groupe de Recherche en Génie des Chaussées et des Sols de Brunel a élaboré le Système de Réparation de Nids-de-Poule Contrôlée (CPRS) pour améliorer les performances de réparation de fissures en asphalte. Cette méthode innovante utilise un équipement de chauffage infrarouge portable pour préchauffer la surface de la route et la zone en dessous avant d’effectuer les réparations.

Le CPRS offre un contrôle précis de la température, ce qui permet d’obtenir des liaisons plus solides avec les matériaux de remplacement. Il est conçu pour être facilement transporté sur les sites de réparation et peut être utilisé dans une seule voie, ce qui réduit les fermetures de route au minimum. L’objectif est de fournir des réparations plus durables, d’améliorer la qualité des routes, de réduire les dépenses d’entretien et d’améliorer la sécurité.

Des recherches en cours suggèrent que le CPRS pourrait prolonger la durée de vie des réparations de fissures en asphalte à cinq ans, ce qui constituerait une amélioration substantielle par rapport à la moyenne actuelle de deux ans. Une mise en œuvre à l’échelle nationale pourrait réduire les coûts de 25 % à 50 %, ce qui se traduirait par un réseau de routes de meilleure qualité, des dépenses d’entretien et de compensation réduites, ainsi que moins d’accidents.


Lire l’article original sur The Conversation.

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