VRoxy élève la téléprésence au-delà des images et des mots

VRoxy élève la téléprésence au-delà des images et des mots

Mose Sakashita, étudiant en doctorat en informatique à l’Université Cornell, avec le système VRoxy Sreang Hok/Université Cornell

En substance, de nombreux robots de téléprésence sont principalement des tablettes télécommandées manœuvrées à distance dans une pièce. Cependant, le système VRoxy se distingue en reproduisant les mouvements de l’utilisateur et en naviguant de manière autonome vers différents endroits à l’intérieur d’une zone désignée.

Un groupe de chercheurs des universités de Cornell et de Brown travaille sur le développement de ce système.

Conception du Prototype Actuel du Robot VRoxy

Le prototype fonctionnel existant du robot VRoxy est doté d’une structure tubulaire en plastique avec des roues omnidirectionnelles motorisées à la base, surmontée d’un écran vidéo. De plus, il est équipé d’un doigt pointeur robotique et d’une caméra Ricoh Theta V à 360 degrés.

Ce qui distingue VRoxy, c’est que l’utilisateur, situé à distance, n’a besoin que de porter un casque VR Quest Pro dans son bureau, chez lui ou pratiquement n’importe où ailleurs. Cela distingue VRoxy des autres systèmes de téléprésence reproduisant les gestes, qui exigent généralement des installations élaborées à la fois à l’emplacement de l’utilisateur et du spectateur.

Transition fluide entre les vues VRoxy et la navigation autonome

Grâce au casque, l’utilisateur a la possibilité de basculer entre une diffusion en direct immersive de la caméra à 360 degrés du robot ou une vue en 3D de l’ensemble de l’espace occupé par le robot. Après avoir sélectionné une destination sur la carte, le robot se rend indépendamment à cet endroit, et une fois arrivé, le casque bascule sans problème vers la vue de la caméra à la première personne du robot.

Cette fonctionnalité élimine non seulement le besoin pour l’utilisateur de contrôler manuellement le mouvement du robot, mais elle l’empêche également de ressentir le mal des transports qui pourrait résulter de la visualisation d’un flux vidéo en direct du robot en mouvement.

Le Professeur François Guimbretière de Cornell, travaillant sur le système VRoxy. Sreang Hok/Université Cornell.

Le casque de réalité virtuelle suit les expressions faciales et les mouvements oculaires de l’utilisateur, les reproduisant en temps réel sur l’avatar de l’utilisateur, affiché sur l’écran du robot. Le casque détecte également les mouvements de la tête, et le robot ajuste l’orientation de l’écran en le basculant ou en l’inclinant à l’aide d’un support articulé.

Pourrais-je vous aider avec quelque chose d’autre ?

De plus, lorsque l’utilisateur pointe son doigt vers quelque chose dans la vue de son casque, le doigt pointeur du robot se déplace dans la même direction dans le monde physique. Les chercheurs prévoient d’équiper le robot de deux bras contrôlés par l’utilisateur à l’avenir.

Lors d’un test du système VRoxy actuel, l’équipe l’a utilisé pour naviguer entre un laboratoire et un bureau, permettant à un utilisateur de collaborer avec différentes personnes sur diverses tâches.

Cette recherche est dirigée par Mose Sakashita, Hyunju Kim, Ruidong Zhang et François Guimbretière de l’Université Cornell, en collaboration avec Brandon Woodard de l’Université Brown. Leurs travaux sont détaillés dans un article présenté lors du Symposium ACM sur les logiciels et les technologies d’interface utilisateur à San Francisco.


Lisez l’article original sur : New Atlas

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