Champ énergétique découvert

Champ énergétique découvert

Crédit : NASA/Conceptual Image Lab, Wes Buchanan, et Krystofer Kim

Les scientifiques de la NASA ont confirmé l’existence d’un troisième champ énergétique global entourant la Terre, connu sous le nom de champ électrique ambipolaire. Ce champ nouvellement découvert joue un rôle crucial dans l’éjection des particules chargées vers l’espace depuis les pôles.

Contexte historique et champs existants

Traditionnellement, les champs énergétiques globaux de la Terre étaient compris comme étant le champ gravitationnel, créé par la masse de la planète, et le champ électromagnétique, généré par le mouvement des métaux fondus dans le noyau. Bien que les scientifiques aient longtemps spéculé sur l’existence d’un troisième champ, ce n’est que récemment qu’une étude de la NASA a prouvé sa présence de manière concluante.

Depuis les années 1960, les observations des sondes spatiales survolant les pôles de la Terre ont révélé un flux inattendu de particules échappant à l’atmosphère. Ce « vent polaire » présentait des vitesses supersoniques tout en restant froid, ce qui a intrigué les scientifiques. Ils ont émis l’hypothèse de l’existence du champ électrique ambipolaire pour expliquer ce phénomène.

Mécanisme du champ électrique ambipolaire

L’hypothèse avançait que ce champ origine à environ 250 kilomètres (150 miles) au-dessus des pôles. À cette altitude, les électrons sont facilement arrachés des atomes d’hydrogène et d’oxygène, laissant derrière eux des ions positifs plus lourds. Bien que la gravité provoquerait normalement la chute de ces ions, leur attraction mutuelle pour les électrons compense cela, étendant la densité atmosphérique plus haut au-dessus des pôles.

Malgré sa faible intensité, le champ électrique ambipolaire a été détecté lors de la mission Endurance de la NASA. Lancée le 11 mai 2022 depuis Svalbard, en Norvège, Endurance transportait des instruments conçus pour mesurer les variations de potentiel électrique de 250 km à 768 km (477 miles) d’altitude. La mission a réussi à détecter un changement de tension de 0,55 volts, confirmant la présence du champ.

L’investigateur principal Glynn Collinson a noté : « Bien qu’un demi-volt puisse sembler négligeable, il est suffisant pour expliquer les phénomènes du vent polaire. » Pour les ions hydrogène, ce champ exerce une force plus de dix fois plus forte que la gravité, augmentant significativement leur vitesse vers l’espace. De plus, l’expérience a enregistré une augmentation de 271 % de la hauteur de l’ionosphère.

La confirmation de ce champ électrique ambipolaire ouvre de nouvelles voies pour comprendre son influence sur l’évolution de l’atmosphère terrestre à travers l’histoire.


Lisez l’article original sur : New Atlas

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