Les friteuses à air, la méthode la moins polluante

Les friteuses à air, la méthode la moins polluante

Crédit : Pixabay.

Les friteuses à air émettent beaucoup moins de pollution de l’air intérieur que d’autres méthodes de cuisson, comme la cuisson à la poêle ou la friture, selon une nouvelle étude.

Bien que la cuisson soit une source importante de pollution de l’air intérieur, une grande partie des recherches s’est concentrée sur l’efficacité énergétique des friteuses à air, négligeant leurs avantages environnementaux. Étant donné que la plupart des gens passent plus de 80 % de leur temps à l’intérieur, l’exposition aux polluants intérieurs constitue un problème de santé majeur, lié à des affections telles que les maladies cardiovasculaires, neurodégénératives et respiratoires.

Méthodes de cuisson et qualité de l’air.

Des chercheurs de l’École de géographie, des sciences de la Terre et de l’environnement de l’Université de Birmingham ont mené des expériences dans une cuisine de recherche contrôlée. Ce dispositif a permis de combler le fossé entre les études en laboratoire et les environnements domestiques réels.

Leurs résultats, publiés dans Indoor Air, ont comparé cinq méthodes de cuisson : la friture à la poêle, le stir-fry, la friture profonde, l’ébullition et la friture à air. Ils ont mesuré les émissions de particules fines et de composés organiques volatils (COV).

Les concentrations maximales de particules fines (µg/m³) étaient les suivantes : friture à la poêle (92,9), stir-fry (26,7), friture profonde (7,7), ébullition (0,7) et friture à air (0,6). Pour les COV (ppb), la friture à la poêle enregistrait 260, la friture profonde 230, le stir-fry 110, l’ébullition 30 et la friture à air 20. Les chercheurs ont également identifié les COV spécifiques les plus fortement émis pendant la cuisson.

Une clé pour réduire la pollution liée à la cuisson.

Le professeur Christian Pfrang, auteur principal, a souligné que les niveaux de pollution dépendent de facteurs tels que la quantité d’huile et la température du réchaud. Il a insisté sur l’importance de la ventilation, recommandant d’ouvrir les fenêtres ou d’utiliser des ventilateurs d’extraction pour disperser les polluants et réduire l’exposition.

Les niveaux de polluants sont restés élevés pendant plus d’une heure après la cuisson, bien que celle-ci n’ait duré qu’environ 10 minutes. Le professeur Pfrang a conseillé de maintenir les ventilateurs d’extraction en marche ou de continuer à ventiler après la cuisson pour éviter l’accumulation de polluants et réduire l’exposition dans toute la maison.


Lire l’article original : ScienceDaily

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