Le Canada prévoit un train à grande vitesse de 300 km/h

Le Canada prévoit un train à grande vitesse de 300 km/h

Le service ferroviaire Alto du Canada à 300 km/h couvrira plus de 965 km et reliera Toronto à Montréal en 3 heures.

Le Canada lancera son plus grand projet d’infrastructure : un réseau ferroviaire à grande vitesse de 1 000 km. Baptisé Alto, il reliera Toronto à Montréal en 3 heures, réduisant de moitié le temps de trajet. La ligne s’étendra jusqu’à Québec, avec des arrêts à Peterborough, Ottawa, Laval et Trois-Rivières.

Les trains 100 % électriques atteindront 300 km/h sur des voies dédiées. Ce projet vise à améliorer la fréquence et la ponctualité du service ferroviaire, actuellement affecté par l’utilisation de voies appartenant au fret.

Le réseau desservira 18 millions de personnes, soit près de la moitié de la population canadienne, et transportera 13 fois plus de passagers que le service actuel.

Alto et Cadence dirigeront la phase de co-développement du projet de train à grande vitesse.

La ministre des Transports, Anita Anand, a déclaré que cette annonce marque le passage de la première à la deuxième phase, appelée phase de co-développement. À ce stade, Alto, une société d’État partageant son nom avec le service ferroviaire, collaborera avec le consortium d’infrastructure Cadence pour concevoir les voies, déterminer l’emplacement des gares, répondre aux exigences réglementaires et mener des consultations avec les communautés autochtones.

Le projet de train à grande vitesse Alto est encore lointain, la phase de co-développement devant durer 5 à 6 ans avant le début des travaux.

Cette phase devrait durer environ cinq à six ans, repoussant le début de la construction et retardant l’arrivée du train à grande vitesse pour les passagers.

Le co-développement coûtera environ 3,9 milliards de dollars canadiens (2,7 milliards de dollars américains) sur six ans, en plus des 372 millions de dollars canadiens (261 millions de dollars américains) alloués dans le budget de l’an dernier.

L’incertitude politique pose des défis au projet de train à grande vitesse du Canada.

Bien que le Canada progresse régulièrement, l’avenir du projet reste incertain. Le Premier ministre Justin Trudeau, qui a annoncé sa démission en janvier sous la pression de son Parti libéral, restera en poste jusqu’à la désignation d’un nouveau leader. Avec les élections fédérales prévues cette année, un changement de gouvernement pourrait remettre en question le soutien à cette initiative ferroviaire.

Si le projet aboutit, le Canada rejoindra des pays comme la Chine, le Japon, l’Allemagne, la Corée du Sud, l’Italie et le Royaume-Uni dans l’exploitation du train à grande vitesse. Le Japon a été pionnier en 1964, tandis que la Chine possède aujourd’hui le plus grand réseau mondial, avec 45 000 km de voies.


Lisez l’article original sur :  New Atlas

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