Helix : Le robot humanoïde VLA entièrement autonome et à esprit de ruche
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Figure.ai
Quelques semaines seulement après que Figure.ai a mis fin à sa collaboration avec OpenAI, la startup de la Silicon Valley a présenté Helix – un robot humanoïde “esprit de ruche” alimenté par l’IA, prêt à la commercialisation, capable d’effectuer presque toutes les tâches sur commande.
Un nouveau cerveau IA pour Figure 02
Figure a attiré l’attention avec son robot humanoïde, Figure 01. Désormais, Figure 02 ne présente pas seulement des améliorations – il a un nouveau cerveau IA, Helix VLA. En tant que premier modèle généraliste Vision-Langage-Action (VLA) dans un robot humanoïde, Helix perçoit, comprend le langage, interagit physiquement et apprend en continu.
Dans une démonstration, les robots Figure 02 alimentés par Helix ont rangé des courses inconnues en répondant simplement à : “Peux-tu ranger ça ?” Contrairement à la plupart des modèles d’IA nécessitant une formation approfondie, Helix intègre la connaissance sémantique avec son modèle vision-langage (VLM) pour interpréter les commandes et agir instantanément.
Par exemple, si on lui demande de ramasser une cassette, Helix combine les connaissances générales des LLM comme ChatGPT avec son VLM pour l’identifier et la récupérer – bien que ses goûts musicaux restent un mystère.
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Figure.ai
Helix peut également contrôler deux robots simultanément. Avec deux GPU, le Système 2 gère la planification de haut niveau à 7-9 Hz tandis que le Système 1 exécute les actions à 200 Hz, permettant un travail d’équipe fluide et des réponses en temps réel.
Une percée dans la robotique autonome
Figure et OpenAI travaillaient ensemble depuis environ un an avant que le fondateur de Figure.ai, Brett Adcock, n’annonce la décision de l’entreprise de voler de ses propres ailes. Dans un post sur X, il a fait allusion à une avancée majeure : “Figure a réalisé une percée dans l’IA robotique entièrement de bout en bout, construite entièrement en interne. Nous sommes ravis de vous montrer quelque chose que personne n’a jamais vu sur un humanoïde.” Seulement 16 jours plus tard, Helix a été dévoilé – une réalisation qui ressemble moins à un progrès progressif qu’à un bond de géant.
Les robots Figure 01 ont déjà effectué des tâches répétitives à l’usine BMW de Spartanburg, en Caroline du Sud. Mais Figure 02 représente une nouvelle ère de capacité. Ces humanoïdes ne sont pas seulement prêts pour l’usine – ils sont commercialement viables dès leur sortie de la boîte, batteries incluses.
L’avantage de l’esprit de ruche
Contrairement aux modèles précédents, Helix ne nécessite pas de formation individuelle pour chaque robot. Au lieu de cela, toutes les unités Figure 02 partagent un seul ensemble de poids de réseau neuronal. Lorsqu’un robot apprend une tâche, l’ensemble du réseau l’apprend instantanément – une approche qui rappelle un esprit de ruche.
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Figure.ai
Cette fonctionnalité rend Figure 02 particulièrement adapté aux environnements domestiques, où l’imprévisibilité est la norme. Contrairement aux conditions structurées d’une usine, un foyer présente des variables infinies : linge égaré, jouets éparpillés, produits de nettoyage sous l’évier et porcelaine fragile dans une vitrine. Malgré ces complexités, Figure 02 peut reconnaître et manipuler presque n’importe quel petit objet ménager, même s’il ne l’a jamais vu auparavant.
Dans une démonstration, le robot a réussi à identifier et à récupérer un cactus jouet dans un tas d’objets aléatoires lorsqu’on lui a donné la commande abstraite : “Ramasse l’objet du désert.” Ce niveau de compréhension contextuelle distingue Helix des robots alimentés par l’IA précédents.
Une nouvelle ère de la robotique – avec des implications réelles
L’humanoïde Figure 02, alimenté par Helix, est ce qui se rapproche le plus de I, Robot que nous ayons vu. L’IA n’est plus confinée aux écrans – elle a maintenant une forme physique, la capacité d’agir de manière autonome et le potentiel d’avoir un impact sur le monde réel de manière sans précédent.
Cependant, ces avancées soulèvent des préoccupations critiques. Qui contrôle la vaste quantité de données que ces robots collectent ? Pourraient-ils être piratés, les transformant en outils d’espionnage ou de cyberattaques ? Avec un système d’esprit de ruche, une seule brèche pourrait exposer des secrets personnels et d’entreprise à une échelle inimaginable.
En substance, Helix représente à la fois une percée technologique extraordinaire et un profond dilemme éthique. Alors que l’avenir de la robotique semble plus excitant que jamais, une question demeure : sommes-nous prêts pour cela ?
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